Comment faire face à la crise psychique chez les jeunes ?

On s’en souvient tous, le passage de l’enfance vers l’âge adulte n’a pas été de tout repos aussi pour les parents que pour les adolescents. Avec les sauts d’humeur, la révolte, le non suivi des règles et le stress occasionné par les changements physiologiques, tout le monde s’y perd. Cette transition n’est pas facile à gérer pour les deux parties concernées et souvent, les mésententes sont monnaie courante. Bien entendu, cette phase n’est que temporaire, et avec les bonnes méthodes, il est possible de la traverser sans encombre. Pourtant, dans des rares cas, des crises psychiques se manifestent et créent la panique.
Les troubles de l’attention
Diagnostiqué sous l’appellation TDAH, ce type de trouble du développement neurologique n’est pas rare chez les adolescents. Selon les cas, ils peuvent s’accompagner d’une grande hyperactivité. En d’autres termes, l’enfant n’arrive pas à se concentrer sur une seule activité à la fois et tend à rester en perpétuel mouvement. De manière générale, cette pathologie est détectable dès la plus tendre enfance et si on ne la traite pas efficacement, elle perdure jusqu’à l’âge adulte. D’habitude, les manifestations et les symptômes de ces troubles sont assez flagrants. Les patients atteints sont en proie à un comportement impulsif excessif. Dans ce cas, il est vivement conseillé de contacter un psychologue. À noter que la TDAH ne peut être guérit mais seulement atténué. Le meilleur traitement consiste à passer des séances d’orthophonie et de psychomotricité.
Les troubles dépressifs
Bien que cela puisse paraître invraisemblable, les enfants sont également les proies préférés de la dépression. Au début, tout commence par un peu d’anxiété passagère et ponctuelle et ensuite, les symptômes s’aggravent et prennent une ampleur assez alarmante. Chez les adolescents, ce trouble est particulièrement difficile à desceller. Le problème, c’est qu’ils sont assez pudiques au sujet de leur émotion et tendent à les refouler. Ainsi, ils se conduisent de manière violente et irréfléchie, car ils ne connaissent pas d’autres moyens de les exprimer. Ils changent d’humeur subitement et de manière prolongée. En passant de la tristesse et l’irritabilité, ces ados dépressifs dorment très peu et ne s’alimentent pas suffisamment. Si vous voulez résoudre le problème, il faudra contacter un psy et pendant les séances, l’enfant pourra exprimer son mal-être.
Les tendances suicidaires
Cette fois-ci, on fait face à un trouble particulièrement difficile à soigner. Cette pathologie ne voyage jamais seule et s’associe le plus souvent avec de la dépression et des problèmes d’identité. Les chiffres sont assez affolants, car en France, on a répertorié 12 000 suicides annuels. Heureusement, seulement 600 sont des adolescents. Néanmoins, le risque est bien présent et c’est une thématique plus que sérieuse. Les manifestations de ce trouble plus ou moins détectables. La plupart du temps, les ados envoient des signaux assez avérés. Sinon, ils donnent des allusions fréquentes sur ce mal-être. La solution qui s’impose et de prendre les choses très au sérieux. L’adolescent doit se sentir soutenu et compris. Prendre contact avec un psychologue est toujours judicieux. Si vous constatez que cette méthode ne porte pas ses fruits, il faudra se résoudre à l’hospitaliser.